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[Presse] Double peine des femmes détenues.

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Message  Fred Mar 26 Mar 2019, 10:55

Très minoritaires en France, les femmes détenues passent souvent au second plan des agendas médiatiques et budgétaires. Enquête sur la double peine que représente une incarcération quand on est une femme.

Si les établissements pénitentiaires sont régulièrement pointés du doigt à cause de la surpopulation ou des conditions d'hygiène, le cas particulier des femmes détenues fait couler moins d'encre. "Ici, ce sont toutes mes affaires personnelles, et ça, c'est le lit de ma fille", explique Sonia* dans sa cellule de la prison de Réau, à une trentaine de kilomètres de Paris, en Seine-et-Marne. Une quinzaine de mètres carrés qu'elle partage avec son enfant de 17 mois. Sonia occupe l'une des deux chambres "nurserie" de l'établissement, qui compte 74 détenues. Cela lui permet de bénéficier d'un peu plus d'espace. Un avantage qu'elle apprécie, témoigne cette jeune détenue d'une vingtaine d'années. En face de son lit, un large berceau blanc jonché de peluches occupe la moitié de l'espace disponible. Aux murs, des dizaines de photos d'elle, cheveux noirs et teint diaphane, de sa fille et de sa famille qu'elle contemple fièrement, malgré la faible luminosité due aux barreaux métalliques fixés à l'unique fenêtre de la pièce.

Selon un rapport de l'Observatoire international des prisons (OIP) publié en janvier 2019, 2 534 femmes sont actuellement incarcérées en France, pour plus de 70 000 détenus. Soit environ 3,6 % de la population carcérale. Une proportion minoritaire, voire marginale, qui les rend souvent invisibles aux yeux de l'opinion publique et des décisionnaires du budget alloué aux centres pénitentiaires. Notamment pour la réinsertion, ou la préservation des liens familiaux.
Les barreaux et les kilomètres

En France, sur les 186 établissements pénitentiaires, seuls treize sont habilités à recevoir des femmes dont les peines dépassent deux ans. Comme le remarque l'OIP, six d'entre eux se situent dans la moitié nord de la France (Rennes, Roanne, Poitiers, Réau, Joux-la-Ville, Bapaume), un seul dans le sud (Marseille) et les six autres en Outre-mer (Baie-Mahault, Ducos, Rémire, Nouméa, Saint-Denis de La Réunion et Faa'a Nuutania).Cette répartition géographique inégale rend difficile le contact avec les proches à l'extérieur. "Rendre visite à une détenue représente un coût, cela crée de l'isolement supplémentaire", nous explique François Bès, coordinateur du pôle enquête à l'OIP. Une détenue incarcérée à Réau habitait à Montpellier. À plus de 700 kilomètres et une centaine d'euros de péage pour sa famille. Elle n'a jamais vu ses proches. "Il n'y a pas, ou presque pas, d'aide financière aux familles. Soit l'entourage peut se le permettre, soit il ne vient pas. Ça génère le délitement des liens. Ce sont des choses que vivent les hommes, mais c'est exacerbé pour les femmes." Logique, puisque les prisons pour hommes sont bien plus nombreuses que celles pour femmes.

Point de vue partagé par cette ancienne détenue Incarcérée en 2013, puis en 2014 à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, elle se souvient n'avoir reçu "qu'une seule visite en six mois", et raconte qu'elle était loin d'être un cas isolé. "Au bout de deux ans, une femme détenue ne reçoit presque plus de visite".
Pour voir un proche incarcéré, il y a les parloirs. Mais ils sont de courte durée (au maximum une heure) et l'intimité y est moindre, d'autant plus s'ils se tiennent en salle commune. Afin de se rapprocher au mieux d'une vie hors prison, certaines détenues ont accès aux Unités de vie familiale (UVF), des appartements à l'intérieur de la prison, où elles peuvent recevoir leurs proches pour des durées allant de 6 à 72 heures. Mais, au-delà de la rare présence de ces UVF dans les établissements pénitentiaires (une cinquantaine d'établissements en sont pourvus), un surveillant de la prison de Réau en charge de la visite précise que "certains membres de la famille ne sont pas prêts à passer 72 heures à l'intérieur d'un établissement pénitentiaire, encore moins les ados qui doivent impérativement déposer leur téléphone à l'entrée de la prison". Un canapé d'angle, une petite télévision, une cuisine équipée et deux chambres : l'un des appartements de Réau a tout d'un trois-pièces classique, mis à part les boutons rouges d'urgence aux murs et les barreaux aux fenêtres.


Le téléphone, la non-solution à la distance

Lorsque les visites sont impossibles, d'autres solutions pour garder contact avec une détenue sont envisagées : la correspondance par courrier, ou le téléphone. Mais, à l'instar des prisons pour hommes, passer un coup de fil en prison est loin d'être aussi anodin que de l'autre côté des barreaux. Une ancienne détenue de la maison d'arrêt pour femmes de Versailles, décrit un procédé complexe et décourageant : "Déjà, il faut avoir de l'argent sur son compte ou demander un rendez-vous pour qu'un membre de la famille soit contacté, et que ce dernier fasse un virement." Il devra être accepté par la comptable de la prison, puis validé le mardi ou le vendredi. Ensuite, il faut demander plusieurs fois un code personnel au gradé, que celui-ci l'édite et le remette à une surveillante qui le mettra au courrier à l'attention de la détenue. Il faut ensuite aller à la cabine et recharger. "Ça peut donc prendre deux mois", précise-t-elle, avant d'ajouter : "On peut aussi passer par l'avocat. En général, ils agissent vite car ça leur fait un contact pour être payé." Elle évoque ensuite la solution du téléphone illégal, obtenu par "une détenue ou une surveillante", un procédé qui prend beaucoup de temps, "question de confiance". Elle ne souhaite pas en dire plus, ni s'épancher sur son identité ou la durée de sa peine.
À Réau, l'un des combinés du quartier des femmes est très souvent disponible. Accroché au mur à quelques mètres seulement du box des surveillantes, personne ne s'y presse. Difficile d'y trouver un semblant d'intimité, alors que le passage dans les couloirs adjacents est constant.

Justice et société : la double peine

Au-delà même des kilomètres, c‘est aussi la force des habitudes qui creuse toujours un peu plus la brèche entre les détenues et leur entourage. Gwenola Ricordeau, professeure assistante à la California State University, Chico (États-Unis), parle du poids social d'être une femme, derrière les barreaux. "L'isolement qui touche les femmes incarcérées ne s'explique pas que par cet éloignement géographique : les femmes sont beaucoup moins soutenues que les hommes. En prison, comme lorsqu'elles sont confrontées à d'autres épreuves de la vie – comme une maladie grave –, les femmes bénéficient moins de solidarités que les hommes. Or ce sont elles qui, à l'inverse, soutiennent les hommes dans les épreuves, comme la prison, qu'ils traversent." Dans la cour de promenade du quartier pour femmes, Marie Deyts, directrice adjointe du centre pénitentiaire de Réau, admet que certaines détenues "ne reçoivent pas de visites du tout". Selon elle, "les conjointes sont beaucoup plus fidèles lorsque leur mari est en prison. Alors qu'eux ne restent pas, ils refont leurs vies."

JL se souvient, elle, de deux codétenues dont les conjoints avaient beaucoup de mal à gérer l'incarcération de leurs compagnes. "Leurs maris étaient totalement perdus. Les démarches à effectuer pour les visites, prendre en charge le foyer, les enfants, l'avocat…" Une charge mentale que peu d'hommes sont prêts à assumer. Parfois, c'est alors la famille proche qui va prendre le relais. Comme pour SN, dont les parents sont venus le matin même récupérer sa fille pour qu'elle "sorte un peu". Elle sera de retour à Réau avec sa mère deux jours plus tard. Quelques instants après avoir quitté sa cellule, la surveillante nous confie que dans quelques jours, "elle saura si elle a droit à une liberté conditionnelle, pour sortir avant que sa fille ait atteint l'âge limite autorisé dans les prisons." Car les femmes qui accouchent lorsqu'elles sont incarcérées ont le droit de garder auprès d'elles leur bébé jusqu'à l'âge de 18 mois. Si la demande n'est pas acceptée, la petite fille sera placée. "Et la séparation risque d'être terrible", conclut la surveillante.

Construire d'autres liens

Lorsque les liens avec l'extérieur sont rompus, certaines choisissent de s'isoler. JL s'est parfois rapprochée de détenues pour des besoins matériels, mais "pour les coups de déprime, il vaut mieux éviter de se confier". Elle évite de compter sur qui que ce soit, à cause, dit-elle, de "l'hypocrisie, la traîtrise, les coup bas et la jalousie". Et si la première incarcération de BR s'est "très bien déroulée", la seconde a été bien plus douloureuse, puisqu'elle s'est fait agresser "physiquement et verbalement" par ses codétenues, qui l'ont "traînée dans la cour par les cheveux" et frappée alors qu'elle était à terre.

D'autres, au contraire, tentent de reconstruire un semblant de vie au sein de la prison, notamment au travers des ateliers. Dans le couloir des activités de la prison de Réau, deux femmes discutent dans le salon de coiffure, et deux autres échangent à propos d'un livre à la bibliothèque. "Ce sont des lieux plus respectables ici, contrairement au côté hommes", commente le gradé présent pour la visite. "Là, on vient pour échanger, et lire. De l'autre côté, on serait plutôt sur des regroupements qui sentent la cigarette… Ou pire." Le couloir dédié aux activités ne désemplit jamais. "Les femmes sont beaucoup plus assidues et impliquées dans les ateliers que les hommes", souligne la surveillante. Mais Aude Luquet, la députée de Seine-et-Marne qui nous accompagne, évoque le manque de moyens alloués aux activités dédiées aux détenues. Peu nombreuses, les femmes passent au second plan, y compris en ce qui concerne le budget. "Question de rentabilité", explique Aude Luquet. En effet, mettre en place une nouvelle formation avec un intervenant pour 12 inscriptions côté femmes, contre le double ou le triple côté hommes, le choix est vite fait pour l'administration pénitentiaire.
Si, pendant l'incarcération, certaines pensent à la réinsertion, JL s'en souvient comme d'une étape très difficile : "Quand on a pu garder son appartement ou un hébergement, c'est facile, mais sinon, c'est assez compliqué.On n'a pas de liste des associations qui aident à la sortie. Il faut chercher par soi-même." En plus de supporter à l'extérieur le poids de l'étiquette d'ancienne détenue. Mais des ateliers ou formations peuvent parfois amorcer la sortie de ces femmes. "Deux anciennes détenues étaient dans la formation horticulture", nous raconte une surveillante de Réau. "Elles ont eu leur diplôme, et quand elles sont sorties de prison, elles ont trouvé un emploi et l'une d'entre elles a réussi à récupérer la garde de ses enfants grâce à ça. Ça fait plaisir, même si ce n'est que deux sur trente." Alain Faure, coordinateur de la revue Citad'elles – un magazine créé par et pour les détenues de la prison de Rennes –, nous explique par téléphone "l'avantage d'apprendre à se servir d'un ordinateur en prison", par exemple. "Lorsqu'elles écrivent sur un fichier Word pour Citad'elles, elles pourront ensuite le refaire pour rédiger un CV ou une lettre de motivation. C'est un premier pas vers la suite."

Source France24.com
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Message  Tatie Lun 26 Aoû 2019, 20:17

La solitude des femmes détenues

Minoritaires en détention (moins de 4 % de la population détenue), les détenues pâtissent de la mauvaise répartition des places de prison pour femmes sur le territoire. Et souffrent d’un effet de genre : premières à maintenir le lien avec leur père, frère, compagnon ou ami incarcéré, elles sont aussi plus vite abandonnées lorsqu’elles sont de l’autre côté du mur.


À la prison pour femmes de Roanne, il y a très peu de visites, remarque une mère de détenue. Samedi et dimanche matin par exemple, il y avait deux familles au parloir, pour près d’une centaine de femmes incarcérées... » Même situation à Réau, en région parisienne : « En général, les parloirs sont vides, observe l’une des salariés chargés de l’accueil des familles. La plupart des hommes n’ont pas ce problème. On dirait que dès qu’elles entrent en prison, les femmes sont abandonnées par leur famille. » Un constat unanimement partagé mais jamais objectivé, faute d’étude sur le sujet 1. « C’est toute la question de l’extrême invisibilité des femmes en milieu carcéral. Les hommes représentant la grande majorité des détenus, très souvent, les femmes sont oubliées des enquêtes », déplore la sociologue Corinne Rostaing. Si les données font défaut, plusieurs facteurs viennent expliquer cet isolement patent. D’abord en cause, l’inégale répartition des places de prison pour femmes sur le territoire. « Parmi les 188 établissements pénitentiaires, seuls 56 accueillent des femmes détenues », relevait le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) dans un avis de 2016, de sorte que de nombreux départements en sont dépourvus. La situation est d’autant plus préoccupante pour les femmes condamnées à de longues peines : seulement treize établissements pour peine peuvent recevoir des femmes 2, la plupart étant concentrés dans la moitié nord de la France ou dans les départements et territoires d'outre-mer. Conséquence : « Ces dernières sont souvent incarcérées dans des établissements éloignés de leurs proches », constate le CGLPL, si bien qu’elles « souffrent davantage de la rupture du lien familial ».


Pour Corinne Rostaing, cet isolement est aussi le résultat d’un
« double effet de genre ».
Le fait de contrevenir à la loi est socialement beaucoup moins toléré pour une femme que pour un homme. « Elles subissent en quelque sorte une double stigmatisation : non seulement elles ont enfreint la loi, mais elles ont aussi transgressé les normes liées à leur sexe. Le sentiment de honte est plus fort chez les femmes et leurs proches leur tournent plus souvent le dos. La seule personne qui vient encore éventuellement les voir, c’est souvent leur mère. Certaines m’ont dit : “Si même ma mère ne veut pas venir, personne d’autre ne viendra.” » Et c’est d’ailleurs là le second effet de genre : la solidarité familiale est une affaire de femmes. De fait, ce sont d’abord les femmes qui maintiennent le lien avec les personnes détenues : près de 90 % des visiteurs interrogés par l’Uframa 3 dans son enquête de 2017 sont en fait des visiteuses 4. « On les voit arriver avec des kilos de linge propre, parfois repassé et parfumé. On voit bien que ce n’est pas dans le rôle des hommes, et des maris en particulier, de faire ça. À commencer par le fait d’attendre, dans tous les sens du terme : attendre devant le parloir, mais aussi attendre que la femme sorte de prison. Très vite, c’est divorce ou séparation, même pas forcément formulé… », rapporte Corinne Rostaing. « Le problème, si on se place dans une perspective de réinsertion, poursuit la sociologue, c’est que l’administration pénitentiaire ne met pas les moyens pour compenser cet isolement : les possibilités en matière de formation et d’emploi sont beaucoup plus restreintes que pour les hommes, alors même qu’elles vont être beaucoup plus isolées à la sortie. »

(1) L’enquête sur la trajectoire familiale des détenus réalisée par la DAP et l’Insee et publiée 2002 n’a ainsi jamais été étendue aux femmes. Une recherche, menée par les sociologues Patricia Paperman et Natacha Chetcuti, est actuellement en cours.

(2) Situés à Rennes, Roanne, Poitiers, Réau, Joux-la-Ville, Bapaume, Marseille, Baie-Mahault, Ducos, Rémire, Nouméa, Saint-Denis de La Réunion et Faa’a Nuutania.

(3) Union nationale des fédérations régionales des associations de maisons d'accueil des familles et proches de personnes incarcérées.

(4) Conjoint·e·s mis à part, 25 % des visiteurs sont des mères (contre 6 % de pères), 9 % des soeurs (contre 3 % de frères), 5 % des amies (contre 1 % d’amis). « À er 2019propos du vécu des familles et des proches de personnes incarcérées », résultat de l’enquête menée par l’Uframa entre septembre et décembre 2017.


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Message  Tatie Lun 26 Aoû 2019, 20:24

il est difficile d'etre une femme en prison, comme pour les hommes, mais il est difficile, plus difficile à supporter, d'etre abandonnée par les proches parce qu'on est femme en prison.

on se soucie, on soutient, on aide nos mecs, maris, amants, frères pères, cousins, amis, etc....
mais s'il s'agit d'une femme parmi nos proches , est-ce qu'on en ferait autant?

soyez honnêtes et répondez à ça !
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