Derniers sujets
» La fourmis par Lagertha Aujourd'hui à 13:55
» Présentation
par C@th. Aujourd'hui à 06:39
» Pasdenoom en attente de présentation
par pasdenoom Mar 21 Mar 2023, 23:34
» Clia67 : Présentation et question Portique à ELsau
par Lagertha Mar 21 Mar 2023, 16:16
» Aurelie52 : présentation
par Fred Lun 20 Mar 2023, 19:33
» Ophcbz- Je me présente
par Ophcbz Lun 20 Mar 2023, 12:27
» Parloir avec enfants en bas âge
par Tyma Sam 18 Mar 2023, 21:05
» question comment justifier l'absence au travail pour assister au jugment d'un proche.
par freebird Sam 18 Mar 2023, 20:02
» [SONDAGE] combien de temps pour l'avoir au téléphone
par Tyma Sam 18 Mar 2023, 10:24
» Tyma : sorte de présentation
par Fred Jeu 16 Mar 2023, 16:21
» bkbkbk : présentation, et question
par Bkbkbk Mer 15 Mar 2023, 03:23
» Question : virement avec Nickel
par Sammimiche Mar 14 Mar 2023, 23:36
» sammimiche : Je me présente
par Lagertha Lun 13 Mar 2023, 19:58
» [Débat] Les féminicides et les violences faites aux femmes
par C@th. Ven 10 Mar 2023, 06:58
» Ralo93 : en attente de présentation
par Lagertha Jeu 09 Mar 2023, 20:48
» Jess68 : présentation + questions
par Fred Mer 08 Mar 2023, 23:44
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 8 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 8 Invités :: 1 Moteur de rechercheAucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 335 le Dim 18 Jan 2015, 19:14
[PARTENARIAT OIP] Le Quinquennat côté prisons : beaucoup de bruit pour rien.
Page 1 sur 1
[PARTENARIAT OIP] Le Quinquennat côté prisons : beaucoup de bruit pour rien.
Vu des prisons, le bilan du quinquennat Macron est bien sombre. Malgré l’annonce d’un changement de cap, le courage ou la volonté politique ont manqué pour engager les transformations profondes qui étaient nécessaires. Le pays n'a pas su rompre avec l’emballement sécuritaire et législatif des dernières décennies. Et les réformes, bien que nombreuses, ont consacré une vision de la peine où la prison reste omniprésente.
à lire : Le quinquennat côté prisons : beaucoup de bruit pour rien
extrait :
"
...
« Mon fils a dû mettre son matelas sur deux tables pour ne pas dormir avec les rats et les cafards », nous écrivait récemment la mère d’une personne détenue. Quotidiennement, l’OIP reçoit des témoignages de prisonniers faisant état de conditions de détention particulièrement dégradées. Ils décrivent la présence de nuisibles, les cellules insalubres, la vétusté. « Je suis obligé de mettre deux pyjamas d’hiver, un peignoir et un bonnet pour me réchauffer. Les murs sont mouillés d’humidité. Je pense que j’ai un début de rhumatisme alors que je n’ai même pas 30 ans », se désolait l’un d’eux. Après une brève accalmie pendant les premiers mois de la pandémie, la surpopulation a atteint à nouveau des niveaux records. Au 1er février, le taux d’occupation moyen dans les maisons d’arrêt – qui hébergent plus des deux tiers de la population carcérale – était de 137%. Une densité qui empêche toute intimité en cellule, ne permet pas de séparer les prévenus des condamnés, les multirécidivistes de primo-délinquants ou les fumeurs des non-fumeurs. Et qui exacerbe les tensions, d’autant plus vives que, dans les maisons d’arrêt surpeuplées, la plupart des détenus passent vingt-deux voire vingt-trois heures sur vingt-quatre enfermés en cellule à attendre l’heure de la promenade. Dans un contexte de surpopulation carcérale et de pénurie de moyens dédiés à l’accompagnement, la réinsertion est largement défaillante. En février 2022, une femme qui avait été incarcérée au centre pénitentiaire de Riom écrivait : « Je suis sortie après quatre mois de détention. Pas de CPIP, pas de sécu, pas de sous. Je suis de retour dans ma région, sans rien à part l’obligation de signer deux fois par semaine au commissariat. J’avais un CDI et une famille stable, je n’ai plus rien, plus de travail, ma famille me tourne le dos. Alors je fais quoi ? Je suis effacée et j’ai juste envie de mourir. C’est tout. » Un témoignage qui, au côté de ceux faisant état des conditions indignes de détention, semble signer l’échec des politiques pénales et pénitentiaires du quinquennat.
...
à lire : Le quinquennat côté prisons : beaucoup de bruit pour rien
extrait :
"
...
« Mon fils a dû mettre son matelas sur deux tables pour ne pas dormir avec les rats et les cafards », nous écrivait récemment la mère d’une personne détenue. Quotidiennement, l’OIP reçoit des témoignages de prisonniers faisant état de conditions de détention particulièrement dégradées. Ils décrivent la présence de nuisibles, les cellules insalubres, la vétusté. « Je suis obligé de mettre deux pyjamas d’hiver, un peignoir et un bonnet pour me réchauffer. Les murs sont mouillés d’humidité. Je pense que j’ai un début de rhumatisme alors que je n’ai même pas 30 ans », se désolait l’un d’eux. Après une brève accalmie pendant les premiers mois de la pandémie, la surpopulation a atteint à nouveau des niveaux records. Au 1er février, le taux d’occupation moyen dans les maisons d’arrêt – qui hébergent plus des deux tiers de la population carcérale – était de 137%. Une densité qui empêche toute intimité en cellule, ne permet pas de séparer les prévenus des condamnés, les multirécidivistes de primo-délinquants ou les fumeurs des non-fumeurs. Et qui exacerbe les tensions, d’autant plus vives que, dans les maisons d’arrêt surpeuplées, la plupart des détenus passent vingt-deux voire vingt-trois heures sur vingt-quatre enfermés en cellule à attendre l’heure de la promenade. Dans un contexte de surpopulation carcérale et de pénurie de moyens dédiés à l’accompagnement, la réinsertion est largement défaillante. En février 2022, une femme qui avait été incarcérée au centre pénitentiaire de Riom écrivait : « Je suis sortie après quatre mois de détention. Pas de CPIP, pas de sécu, pas de sous. Je suis de retour dans ma région, sans rien à part l’obligation de signer deux fois par semaine au commissariat. J’avais un CDI et une famille stable, je n’ai plus rien, plus de travail, ma famille me tourne le dos. Alors je fais quoi ? Je suis effacée et j’ai juste envie de mourir. C’est tout. » Un témoignage qui, au côté de ceux faisant état des conditions indignes de détention, semble signer l’échec des politiques pénales et pénitentiaires du quinquennat.
...
_________________
semper fidelis, semper fortis, fluctuat nec mergitur.
Fred- V.I.P.
- Messages : 1991
Réputation : 79
Age : 59

» [Partenariat-OIP] Breves de prisons : la réalité.
» [Partenariat OIP] Avec le temps, on se renferme sur l’intérieur
» [Partenariat OIP] appel à témoignages
» [Partenariat OIP] le canard enchaîné : article
» [Partenariat OIP] En prison, à chaque parloir son règlement
» [Partenariat OIP] Avec le temps, on se renferme sur l’intérieur
» [Partenariat OIP] appel à témoignages
» [Partenariat OIP] le canard enchaîné : article
» [Partenariat OIP] En prison, à chaque parloir son règlement
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|